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oratoire, où l’on va faire ses dévotions[1] ; il ne parle pas des hérodiens ; il émousse les détails pour tâcher d’amener une concordance entre les différents récits[2] ; il adoucit les passages qui étaient devenus embarrassants d’après l’idée plus exaltée qu’on arrivait autour de lui à se faire de la divinité de Jésus[3], il exagère le merveilleux[4] ; il commet des erreurs de chronologie[5] et de topographie[6] ; il omet les gloses hébraïques[7], paraît savoir peu d’hébreu[8], ne cite aucune parole de Jésus en cette langue, nomme toutes les localités par
- ↑ ii, 37 ; xviii, 10 et suiv. ; xxiv, 53.
- ↑ iv, 16. Comp. les passages cités ci-dessous, p. 20, notes 1 et 3.
- ↑ iii, 23. Il omet le trait Marc, xiii, 32 (Matth., xxiv, 36).
- ↑ iv, 14 ; xxii, 43, 44.
- ↑ En ce qui concerne le recensement de Quirinius, la révolte de Theudas, et peut-être la mention de Lysanias, bien que, sur ce dernier point, l’exactitude de l’évangéliste puisse être défendue. Voir Mission de Phénicie, p. 317 et suiv. ; Corpus inscript, gr., no 4521, et les addenda ; Jos., Ant., XVIII, vi, 10 ; XIX, v, 1 ; XX, vii, 1 ; B. J., II, xi, 5 ; xii, 8.
- ↑ Comp. Luc, xxiv, 13, à Jos., B. J., VII, vi, 6 (édit. Dindorf). Luc, i, 39, est aussi suspect de quelque erreur.
- ↑ Comp. Luc, i, 31, à Matth., i, 21 ; Luc, xx, 46, à Matth., xxiii, 7-8. Il évite les mots abba, rabbi, corbona, corban, raca, Boanerges.
- ↑ Saint Jérome, In Is., cap. vi (Opp., édit. Martianay, III, col. 63-64). Les hébraïsmes de son style et certains traits juifs, tels que Act., i, 12, viennent probablement des personnes qu’il fréquentait, des livres qu’il lisait, des documents qu’il suit.