traité doit faire partie du deuxième volume des Œuvres Complètes d’Abélard, lequel n’est pas encore publié.
J’ai reçu de bonnes nouvelles de Saint-Malo. Nous partons dans deux ou trois jours pour Rome. Adieu, ma bien-aimée ; tu sais toute ma tendresse.
chez M. le comte André Zamoyski, Quartier du Nouveau-Monde, Varsovie, Pologne.
Que ta dernière lettre, chère amie, a mis de temps à me parvenir, et que j’ai failli en être à jamais privé ! J’étais parti de Rome quand elle y est arrivée, elle me fut expédiée à Naples, et elle a dû y arriver le jour même où nous quittions cette ville pour nous rendre au Mont-Cassin. A la fin de ma dernière lettre, je t’exprimais à cet égard mes inquiétudes. Par une providence inespérée, elle me fut remise à Rome, deux heures avant de monter en voiture pour Florence. Un retard du facteur, et j’étais privé à jamais, au moins pour bien longtemps, de lire ces pages si chères, si douces à mon cœur, bien qu’elles y aient laissé tant de tristesse. Je les ai lues et relues vingt fois en route et dans mon nouveau