concourir à un prix décerne sous le titre de philologie comparée. Je me suis d’abord adressé à. M. Julien, qui n’a pu me donner que peu de renseignements, n’ayant jamais fait partie de la commission d’examen pour ce prix. Mais il m’a donné deux excellents conseils, le premier, de m’adresser à M. Eugène Burnouf, le neveu du célèbre helléniste, et professeur de sanscrit au Collège de France, qui préside la commission. Je l’ai fait, chère amie, et j’ai reçu de lui une réponse bienveillante et remplie d’excellents conseils, se terminant par une invitation à présenter l’ouvrage avec confiance, sa nature n’ayant rien qui l’empêchât de concourir. Mais je dois a la bonté de M. Julien cette faveur bien plus précieuse encore. Il m’a adressé avec une lettre au secrétariat de l’Institut et m’a fait remettre entre les mains pour le parcourir à mon aise le cahier des procès-verbaux de toutes les séances d’examen de la commission, depuis la fondation, ou plutôt depuis la modification de ce concours. Outre l’intérêt de ces récits quelquefois fort piquants, j’y ai trouvé les renseignements les plus précieux, sur l’esprit qui préside à cet examen, sur les défauts contre lesquels la commission se montre surtout sévère, sur la nature et le tour des ouvrages qu’elle se plaît à couronner, etc. J’en ai conclu plusieurs modifications importantes pour mon plan, et je me suis décidé, non pas à présenter une grammaire complète, mais une théorie générale des systèmes de la langue, supposant les grammaires
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