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porte, c’est que la société ecclésiastique n’affaiblisse pas la société civile, qu’elle ne soit qu’une liberté, qu’elle ne dispose d’aucun pouvoir temporel, que l’État ne s’occupe pas d’elle, ni pour la contrôler, ni pour la patronner. Pendant deux cent cinquante ans, le christianisme donna, de ces petites réunions libres, des modèles accomplis.