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dû se laisser mourir de faim. Ils réitéraient le baptême comme moyen de justification et permettaient aux femmes d’officier dans les églises[1]. Mal gardés contre la superstition, ils tombèrent dans la magie et l’astrologie. On les confondait peu à peu avec les manichéens[2].

  1. Eznig, Réfut. des sectes, IV, ch. 15 et 16.
  2. Fluegel, Mani, 159, 160, 167, 168 ; Masoudi, Prairies d’or, t. VIII, p. 293 ; t. IX, p. 337 (édit. de la Soc. asiatique). Assémani, Bibl. orient., I, p. 389-390.