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existait entre l’Asie et Lyon amena cet homme dangereux sur les bords du Rhône[1]. Nous l’y verrons faire beaucoup de dupes ; d’affreux scandales éclateront à son arrivée dans cette Église de saints.

Colarbase, selon certains récits, se rapprochait beaucoup de Markos[2] ; mais on doute si c’est là le nom d’un personnage réel. On l’explique par Col arba ou Qôl arba, expression sémitique de la tétrade markosienne. Le secret de ces énigmes bizarres nous échappera probablement toujours.

  1. Irénée, I, xiii, 5, 7. Voir ci-après, p. 292, note.
  2. Irénée, I, ch. xii ; Tert. (ut fertur), Præscr., 50 ; Théodoret, I, 12 ; Épiph., xxxv, 1 ; Pseudo-Aug., 15 ; Philosoph., IV, 13 ; VI, 5, 55.