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ments qui ne seront pas, je crois, sans quelque intérêt. De plus, j’ai fait il y a quelques jours la connaissance de M. Feugère, professeur de rhétorique au collège Henri IV (et dont je corrige les élèves), par l’entremise d’un de mes anciens condisciples et de mes meilleurs amis de Saint-Sulpice, dont il est le très proche parent. Il avait d’abord été question qu’il me donnerait quelques conférences pour les préparations qui m’occupent ; mais il n’a pas voulu s’en charger d’une manière régulière et par conséquent rétribuée, ce qui était le premier plan concerté entre moi et mon ami de Saint-Sulpice ; mais il a consenti avec beaucoup de plaisir à me donner tous les conseils dont j’aurais besoin et m’a engagé à faire moi-même les devoirs qui me plairaient parmi ceux qu’il donne a ses élèves et qui doivent tous me passer par les mains, se chargeant de les voir et d’y joindre ses observations. Pour les conférences régulières, il m’a adressé à M. Egger, professeur de littérature grecque à la Sorbonne et célèbre helléniste, lequel a établi une conférence de cette espèce pour les jeunes gens qui se pré-