les sculptures, les peintures, les colonnades, les coupoles, etc. Mais je trouve que les ornements sont beaucoup trop prodigués. Il faut avoir vu ce monument, qui peut être regardé comme le chef-d’œuvre de l’architecture de notre siècle, pour se former une idée de sa richesse. Vous n’y trouveriez pas un pouce (ceci est à la lettre) qui ne soit ou marbre ou sculpture ou peinture ou surtout dorure, car presque toute la voûte en est couverte. Mais il faut avouer que ce n’est pas là une église. Il n’y a ni bas-côtés, ni même de chapelles, c’est une grande salle, toute d’une pièce, dont on va faire une église, mais jamais elle n’en aura ni la forme ni la figure.
Mais poursuivons notre promenade. Auprès de la Madeleine, un de ces nobles chars, auxquels on a donné le nom d’omnibus, nous offre un transport doux et facile. C’est dans ce char de triomphe que nous parcourons les boulevards, c’est-à-dire le quartier le plus brillant de la capitale. Mais où allions-nous donc ? Ah ! ma bonne mère, nous allions voir quelque chose de bien beau, ou plutôt nous allions assister à quelque chose de bien beau.