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VII
Paris, le 3 février 1839.
Ma chère maman,
C’est toujours avec bien du plaisir que je vois arriver la fin de chaque mois, parce que c’est l’heureuse époque, où vous m’avez dit de vous écrire et aussi où j’ai le bonheur de recevoir de vos lettres. Aussi vais-je passer ce soir avec vous une soirée délicieuse, car je vous avoue que rien ne m’est plus doux que de m’entretenir avec ma bonne mère. Le cher Guyomard, à qui toutes les fois je promets une lettre, en recevra cette fois, je l’espère, et je pourrai répondre à son aimable lettre. Comme je vous l’avais promis, je vous parlerai