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Henriette mes autres livres, je trouverai place où les mettre. Faites mes compliments à la bonne dame Le Dû et à ma tante Moullec. Que j’aurais eu du plaisir, si j’avais été à Tréguier, à causer sur les classes, les mathématiques et la physique avec Alain. Mais Dieu ne l’a pas voulu et il m’a encore fait une grande grâce en envoyant, contre notre attente, ce cher Alain à Paris. Ah ! ma bonne mère, comment pourrai-je vous témoigner mon affection et mon respect, tout ce que je puis vous dire, c’est qu’après Dieu, vous, Henriette et Alain, vous occupez tout mon cœur.

ERNEST______