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les libéraux du iie siècle en jugèrent de la sorte. Un homme fort intelligent, appartenant comme les Juifs à une race noble et vaincue, l’antiquaire Pausanias, s’exprime ainsi : « De mon temps régna cet Adrien, qui montra tant de respect envers tous les dieux et eut si fort à cœur le bonheur de ses sujets. Il n’entreprit aucune guerre sans y être forcé. Quant aux Hébreux voisins de la Syrie, c’est parce qu’ils s’étaient révoltés qu’il les dompta[1]. »

  1. Ἑϐραίους τοὺς ὑπὲρ Σύρων ἐχειρώσατο ἀποστάντας. Pausan., I, v, 5. Comp, Appien, Bell. syr., 50.