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est censée répondre à ces promesses et les garantir.


« Voilà que je viens vite ! Et avec moi j’apporte la récompense que je décernerai à chacun selon ses œuvres[1]. Je suis l’Α et l’Ω, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes ! Ils auront droit à l’arbre de vie, et ils entreront dans la ville par les portes. Arrière les chiens, les artisans de maléfices, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, quiconque aime et commet le mensonge ! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Heureux qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! Je suis la tige et le rejeton de David, l’étoile claire du matin[2]. »


Puis les voix du ciel et celles de la terre s’entrecroisent et arrivent moriendo à un finale en accord parfait.


« Viens, » disent l’Esprit[3] et l’épouse[4]. — Que celui qui entend cet appel dise aussi : « Viens. » Que celui qui a soif vienne ! L’eau de la vie se donne ici gratuitement à qui veut.

(J’affirme à quiconque entendra les paroles de la prophétie contenue en ce livre que, si quelqu’un y ajoute quoi que ce soit, Dieu fera tomber sur lui les plaies décrites en ce livre. Et si quelqu’un retranche quoi que ce soit aux discours du livre de

  1. Isaïe, xl, 10.
  2. Isaïe, xi, 1.
  3. L’esprit prophétique répandu dans l’Église.
  4. L’Église.