les sept grandes prérogatives (puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et bénédiction[1]). Toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, dans la mer, s’associent à la cérémonie céleste, et s’écrient : « À celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau soient la bénédiction, et l’honneur, et la gloire, et la force, dans tous les siècles des siècles. » Les quatre animaux, représentant la nature, de leur voix profonde disent amen ; les vieillards tombent et adorent.
Voilà Jésus introduit au plus haut degré de la hiérarchie céleste. Non-seulement les anges[2], mais encore les vingt-quatre vieillards et les quatre animaux, qui sont supérieurs aux anges, se sont prosternés devant lui. Il a monté les marches du trône de Dieu, a pris le livre placé à la droite de Dieu, que personne ne pouvait même regarder. Il va ouvrir les sept sceaux du livre ; le grand drame commence[3].
Le début est brillant. Selon une conception historique des plus justes, l’auteur place l’origine de l’agitation messianique au moment où Rome étend son empire à la Judée[4]. À l’ouverture du pre-