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par Évandre, cet autre élevé par Servius Tullius, l’enceinte sacrée de Jupiter Stator, le palais de Numa, ces pénates du peuple romain, ces monuments de tant de victoires, ces chefs-d’œuvre de l’art grec, comment en réparer la perte ? Que valaient auprès de cela des somptuosités de parade, de vastes perspectives monumentales, des lignes droites sans fin ? On fit des cérémonies expiatoires, on consulta les livres de la Sibylle, les dames surtout célébrèrent divers piacula. Mais il restait le sentiment secret d’un crime, d’une infamie. Néron commençait à trouver qu’il avait été un peu trop loin.