est le précepte suprême[1]. « Celui qui veut être l’ami du monde est constitué l’ennemi de Dieu[2]. » Tout désir est une vanité, une illusion[3]. La fin est si proche ! Pourquoi se plaindre les uns des autres ? Pourquoi se faire des procès ? Le vrai juge arrive ; il est à la porte[4].
Et maintenant, vous autres qui dites : « Aujourd’hui ou demain, nous irons dans telle ville, et nous y passerons un an, et nous ferons le commerce, et nous gagnerons de l’argent, » sans savoir ce que sera demain votre vie (car vous n’êtes qu’une vapeur visible un moment, puis disparaissant), que vous feriez bien mieux de dire : « Si le Seigneur veut et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela[5] ! »
Quand il parle de l’humilité, de la patience, de la miséricorde, de l’exaltation des humbles, de la joie qui est au fond des larmes[6], Jacques semble avoir gardé le souvenir des propres paroles de Jésus. On sent néanmoins qu’il tenait beaucoup à la Loi[7]. Tout un paragraphe de son épître[8] est consacré à prému-