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audiences où les Juifs figuraient en accusateurs, fut en somme favorable à Paul. Festus, avec son bon sens romain, déclara que cet homme n’avait rien fait de mal. Agrippa fut d’avis que, s’il n’en avait pas appelé à l’empereur, on eût pu le relâcher. Paul, qui voulait aller à Rome conduit par les Romains eux-mêmes, ne retira pas son appel. On le mit donc, avec quelques autres prisonniers, en la garde d’un centurion de la cohorte prima Augusta Italica[1], nommé Julius, lequel devait être Italien. Timothée, Luc et Aristarque de Thessalonique furent les seuls de ses disciples qui prirent passage avec lui[2].

  1. Voir les Apôtres, p. 202.
  2. Act., xxvii, 2 ; Phil., i, 1 ; ii, 19 ; Col., i; Philem., 1 ; Hebr., xiii, 23.