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Rome produisit d’abord sur Patrice une impression très vive. Il n’en écrivit à personne, par suite de cette répugnance qu’il éprouvait à communiquer aux autres ses sensations actuelles et personnelles. Il haïssait d’ailleurs, dit-il quelque part, ceux qui, en visitant le Capitole ou le Colisée, seraient mécontents d’eux-mêmes, s’ils n’y pouvaient accoucher de quelque pensée remarquable, ou trouver l’occasion d’une lettre emphatique. Les fragments qui suivent marquent seulement les progrès de la pensée de Patrice durant ces