Page:Renan – Patrice, 1908.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

posons un homme politique, défendant son système et reconnaissant qu’après tout, ses adversaires n’ont pas complètement tort, aura-t-il la force ? Il faut croire qu’on a la raison pour soi, que ceux qu’on a en face sont des ennemis ou des pervers. Il faut oublier l’histoire, car dans l’histoire, nous n’appliquons à personne, sauf des cas rares et facilement reconnaissables, l’épithète d’individu pervers. »