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— Françoise Méral la fille du guillotiné ? — Vous dites ?


— Ma mère, supplia Mlle Reboul, permettez-moi d’aller soigner ma protectrice.

— Du courage, mon enfant, répondit la religieuse en embrassant maternellement sa jeune pensionnaire ; il est trop tard !

— Elle n’est plus !

Mme de Serville a rendu son âme à Dieu avant-hier, dans la soirée.

La jeune fille jeta un cri et, pour ne pas se trahir, se cacha le visage dans ses deux mains.

Puis, après un instant de silence, elle bégaya :