Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/475

Cette page a été validée par deux contributeurs.


— Oui, mes lettres ! Elles étaient là toutes, je les ai encore vues aujourd’hui. Je suis perdue !


Au même instant, la cuisinière Marie, que le bruit avait enfin réveillée, descendait l’escalier en poussant des cris de terreur.

La pauvre femme, en entendant appeler au secours, était accourue dans la chambre de Kervan ; mais en trouvant le malheureux vieillard étendu sur le pied de son lit, elle avait pensé qu’il venait d’être assassiné et s’était enfuie affolée.

Lorsqu’elle aperçut M. de Serville, mourant et ensanglanté dans les bras du domestique, elle pensa devenir folle tout à fait.

— Éclairez-moi, lui dit Bernard.