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— Ma plus grande douleur, Fernande…


Le grand atelier était naturellement la pièce de prédilection du peintre, qui avait mis tous ses soins à n’y laisser entrer que des meubles et des objets d’art irréprochables. Il voulait que les yeux ne pussent s’y arrêter que sur des choses attrayantes ou dignes d’examen.

C’était là qu’Armand passait des journées entières, travaillant, rêvant et souvent seul, car sa mésaventure et sa mélancolie avaient éloigné de lui le plus grand nombre de ses amis.

Toute sa maison se composait d’une cuisinière, à laquelle il n’adressait pas dix paroles par mois ; d’un palefrenier, qu’il ne voyait qu’au moment de monter à che-