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En dix coups d’aviron, ils atteignirent la noyée et son sauveur.


Le major, qui avait fait un premier pansement et donné ses instructions à MM. du Charmil et de Fressantel, se rapprocha.

Les regards de M. de Ferney étaient à ce point interrogateurs qu’il répondit sans avoir été questionné :

— C’est fort grave, mais cependant, à moins de complications, il peut être sauvé. Partez ; je reste pour le reconduire chez lui.

— Ah ! messieurs, s’écria-t-il alors, emporté par la colère et en s’adressant aux témoins de M. de Platen, que ce sang retombe sur vous !