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— Tiens ! bonjour, père Jean. Que diable faites-vous dans ce quartier ?


avec ses patrons pour des causes politiques ; il est venu me rejoindre. Alors nous avons loué cet hôtel, grâce à l’argent que tu m’as donné. Nous ferions nos affaires si Manouret travaillait davantage, buvait moins et surtout n’avait pas autant d’amis, un tas de feignants qui passent leur temps à parler d’une foule de choses qui ne me paraissent pas claires.

Il était évident que la situation dans laquelle Jeanne trouvait sa sœur la contrariait beaucoup, car elle gardait le silence et semblait indécise.

— Voyons, lui dit Françoise, ce n’est pas simplement pour me faire une visite que tu es venue. Qu’as-tu à me raconter ? Tu ne m’as pas seulement demandé des nouvelles du petit.