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ÉPILOGUE

L’EXPIATION

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I

LE DOCTEUR HARRIS PAIE UNE PARTIE DE SA DETTE.



Six mois à peu près s’étaient écoulés depuis les événements par lesquels se termine la troisième partie de ce récit, lorsqu’un soir, les promeneurs qui aspiraient sur la place du Gouvernement, à Colombo, l’air frais de la mer, aperçurent, venant du large, un bâtiment dont l’allure ne trahissait ni un des steamers de la Compagnie ni un navire de commerce.

On reconnut bientôt un gracieux yacht, mais comme, bien qu’il eût mouillé en petite rade, il ne s’en détachait aucune embarcation, les curieux durent attendre au lendemain pour être plus complètement renseignés.

Ce ne fut pas sans une certaine impatience, car à Colombo, le port où relâchent à Ceylan les bateaux à vapeur qui font le service entre l’Europe et l’extrême Orient, par le canal de Suez, on attendait avec anxiété des nouvelles de France. Les derniers courriers n’avaient apporté que les récits de nos désastres, et la colonie anglaise tout entière espérait que la mauvaise fortune finirait par nous abandonner.

Mais, le jour suivant, on apprit que le léger bâtiment arrivé la veille venait du Brésil et qu’il appartenait à un grand seigneur portugais, le