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Un nabab qui veut essayer ses armes n’hésite pas à choisir l’un de nous pour but. (Page 133.)

« Les bopals de la plus belle apparence sont parfois creux du haut en bas. Je résolus d’examiner celui sur lequel je me trouvais. Si mes prévisions se réalisaient, je pourrais peut-être tirer parti de ma découverte, d’autant plus que je me rappelais parfaitement qu’il y avait un trou au bas du tronc.

« Avec quelques coups de mon kandjar, j’eus en effet bientôt pratiqué une large ouverture dans l’arbre.

« J’ôtai mon turban et ma ceinture, je les déchirai en longues bandes et les nouai, puis j’attachai un bout à la branche, l’autre à mon poignard, et je le fis descendre dans l’arbre pour le sonder.