Page:René de Pont-Jest - Le N° 13 de la rue Marlot.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

William Dow les examina attentivement, tandis que le commissaire de police les regarda à peine. Ce dernier passa immédiatement à l’inspection de la commode qui était ouverte.

Dans ce meuble, il n’y avait que du linge et des vêtements, mais aucun papier.

— Comment s’appelle, dites-vous, la personne qui occupait cette chambre ? demanda M. Meslin à l’hôtelier.

— Desrochers, répondit le maître de la maison.

— Il est probable que ce n’est pas son nom ; son linge est marqué L. R.

— C’est le nom sous lequel il s’est inscrit sur mon registre.

— Vous ne lui avez pas demandé son passeport, une lettre, un document quelconque qui put vous prouver que c’était bien là son nom ?

— Non, monsieur, ce n’est pas l’habitude.

— C’est un tort, car cette obligation est inscrite en toutes lettres dans votre règlement.

Le maître d’hôtel s’inclina comme un homme qui s’excuse.

— Et ce meuble ? poursuivit M. Meslin en s’approchant d’un secrétaire qui faisait face à la commode. Il est fermé.

— On peut l’ouvrir, monsieur, hasarda timidement le patron de l’hôtel du Dauphin.