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mettre l’accusée aux mains du gardien qui l’avait amenée.

Cinq jours après, le 9 juillet, Mlle  Rumigny vit apparaître une seconde fois ce même huissier qui lui avait signifié son arrêt de renvoi.

Il venait lui signifier cette fois son acte d’accusation.

C’était le lendemain qu’elle devait comparaître en cour d’assises !


XIX

LA COUR D’ASSISES.


Les événements intéressants se succèdent avec une telle rapidité à Paris qu’on avait oublié depuis longtemps le drame de la rue Marlot, lorsque les journaux annoncèrent que l’instruction de cette affaire était enfin terminée et qu’elle serait jugée le 10 juillet devant la cour d’assises de la Seine.

À cette nouvelle, l’émotion publique se réveilla, pour devenir plus vive que jamais, quand on apprit que, si l’assassin n’avait pu être arrêté, sa