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la découverte du cadavre, il était monté chez M. Tissot.

Pour le commissaire de police, il n’y avait pas de doute : c’était là, sur le palier du troisième étage, qu’avait eu lieu la lutte. Cependant on n’apercevait aucune éclaboussure de sang ni sur le parquet ni sur le mur ; rien autre chose que l’empreinte de cette main.

Ces observations faites, la petite troupe continua son ascension jusqu’au quatrième étage.

Nous avons dit que là l’espace était divisé en deux parties : l’une occupée par l’appartement de l’employé des postes, l’autre par un grenier.

Après avoir prié le capitaine de garder la porte du grenier, le commissaire et Bernier entrèrent chez M. Tissot ; mais ils ne découvrirent, dans les deux pièces qui composaient son logement, rien de nature à les intéresser.

L’appartement était désert, les fenêtres étaient fermées intérieurement, les cheminées trop étroites pour qu’un enfant même pût s’y frayer un passage. Tout était en ordre dans ces chambres ; il ne paraissait pas qu’on y eût pénétré.

Le lit qui se trouvait dans la seconde pièce n’était pas ouvert, et la seule remarque qu’on pût faire, c’est qu’une chaise était placée de biais contre la table de travail de M. Tissot, comme