prend, fut douloureuse, mais pour Balterini, c’était le seul moyen de salut, et Marguerite l’accepta, elle, comme une expiation.
Robert, d’ailleurs, devait lui écrire souvent, même venir la voir secrètement lorsqu’il le pourrait sans danger.
C’est dans cette situation et avec l’espoir d’une réunion prochaine que Mlle Rumigny revint à Paris. Nous savons quel terrible drame lui préparait l’avenir.
Retournons auprès d’elle à Saint-Lazare.
XVIII
À SAINT-LAZARE.
Transférée à la prison de Saint-Lazare, sur l’ordre de M. de Fourmel, Mlle Rumigny avait été placée dans le quartier des prévenues.
Le juge d’instruction, qui, malgré sa sévérité, était loin d’être un homme inhumain, avait recommandé, ainsi que nous l’avons dit, que la prisonnière fût entourée de tous les soins nécessaires.