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dante qu’elle se produit d’ordinaire dans ces horribles blessures.

Cet examen terminé par le praticien, dont le seul rôle était de constater la mort, le commissaire de police, qui avait pris note de la position du cadavre avant qu’il eût été déplacé, afin de pouvoir consigner exactement cette position dans son rapport, le commissaire de police, disons-nous, visita les poches de l’inconnu dans l’espoir d’y découvrir quelques papiers qui pussent le renseigner sur son identité.

Mais il ne trouva rien. Le vieillard n’avait sur lui ni cartes ni lettres, aucun document de nature à le faire reconnaître.

Il était cependant probable qu’il n’avait pas été victime d’un vol, car son porte-monnaie contenait près de deux cents francs en or et quelques pièces d’argent. De plus, sa montre, dont le verre était brisé, pendait le long de son corps, suspendue à l’une des boutonnières de son gilet par une lourde chaîne.

M. Meslin remarqua que cette montre était arrêtée à minuit trente-cinq minutes, et il en conclut logiquement que c’était l’heure à laquelle l’inconnu avait succombé.

Le docteur était du même avis. La mort avait