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démarches de l’Américain ne donnait prise aux interprétations les moins fantaisistes de l’agent. Le malheureux n’osait plus retourner chez M. Meslin, qui ne le rencontrait jamais sans lui reprocher de s’être laissé jouer comme un novice, rue Vandrezanne.

Car le commissaire de police n’en démordait pas. Il avait la conviction que William Dow n’était pas étranger au crime de la rue Marlot, et il le surveillait de son côté, décidé à demander son arrestation à M. de Fourmel, le jour où il paraîtrait se disposer à quitter Paris.


X

OÙ LE HASARD VIENT EN AIDE À M. DE FOURMEL.


Près d’un mois s’était ainsi écoulé, sans apporter à l’instruction aucun renseignement utile, et le silence commençait à se faire sur le drame de la nuit du 3 mars, lorsqu’un matin, M. de Fourmel, qui était allé rendre une visite place Royale,