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cousine, Mlle Marguerite, mais la jeune fille s’était refusée à cette union. On dit que ce refus avait beaucoup irrité son père.

« M. Morin, que nous avons interrogé, s’est montré très réservé sur ce point. Tout ce que nous avons pu obtenir de lui, c’est l’aveu qu’au mois de février dernier il a fait un voyage à Paris, où il s’est rencontré avec son oncle, mais il n’avait pu le décider à revenir à Reims. M. Morin ignore si M. Rumigny savait à cette époque ce qu’était devenue sa fille, car il lui refusa toute explication à son sujet.

« Les autres parents de M. Rumigny sont des parents éloignés qui n’ont pu fournir aucun renseignement sur ses intentions. Les perquisitions faites dans la maison du défunt n’ont amené la découverte d’aucun document de nature à expliquer le motif de son départ, ou à mettre la justice sur les traces de son meurtrier. »

Le rapport du commissaire central de Reims n’en disait pas davantage. De ce Balterini, on le voit, à peine quelques mots. C’était donc à l’aide de ses propres moyens que le parquet de Paris devait trouver la vérité.

M. Adolphe Morin, qui était accouru à la nouvelle de la mort de son oncle, afin d’obtenir l’autorisation de faire transporter son corps à Reims,