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sinon les conseils, du moins l’aide de cet auxiliaire officieux.

— J’ai fait une autre observation que je vous demande la permission de soumettre à votre sagacité.

— Laquelle ?

— Il y a peut-être quelque intérêt pour la justice à savoir l’heure à laquelle M. Rumigny est rentré, puis sorti de chez lui. Les domestiques de l’hôtel l’ignorent et je ne l’ai pas vu, pour ma part, ce soir-là.

— Effectivement, ce serait là un renseignement utile.

— Eh bien ! monsieur, je crois pouvoir affirmer que l’infortuné vieillard est rentré chez lui vers neuf heures.

— Comment pouvez-vous le savoir, puisque vous ne l’avez pas vu ?

— C’est vrai, mais j’ai remarqué, parmi les journaux qui étaient pêle-mêle sur la table de M. Rumigny, le Soir de la veille. Or, ce journal, que j’achète quelquefois, ne paraît qu’à huit heures et demie. Il n’arrive pas dans le quartier de la place Royale avant neuf heures. Tout naturellement, puisqu’il est dans la chambre du n° 7, ou personne n’est entré, c’est que le locataire de cette chambre y est venu.