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victime ou assassin, dans l’appartement du quatrième.

Or, la première chose que fit M. Tissot fut de déclarer qu’on était entré chez lui, et la seconde de reconnaître son couteau catalan dans l’arme que lui présenta M. de Fourmel.

De l’assassinat, il ne savait rien que ce qu’on lui avait raconté ; mais il affirma qu’il n’avait jamais communiqué à personne le signal convenu entre ses concierges et lui pour annoncer son retour.

Il pensait seulement que ce signal était connu des autres locataires ; il l’était certainement du capitaine Martin, qui devait s’en servir lorsqu’il allait en soirée ou au théâtre.

William Dow remplaça Tissot chez le juge d’instruction et lui raconta ce qu’il avait dit précédemment au commissaire de police. M. de Fourmel, qui, cependant, n’appréciait guère que lui-même, fut surpris de l’élégance et de la netteté avec lesquelles cet étranger s’exprimait dans une langue qui n’était pas la sienne.

Aussi fut-il presque gracieux, Il est vrai que l’Américain avait rendu à la justice un véritable service, en faisant connaître si rapidement le domicile de la victime de la rue Marlot.

On fût bien certainement parvenu à le trouver en envoyant des agents dans tous les hôtels et