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CHAPITRE III


Ascension de l’Hamaled. — Le pied du Dieu. — Sonda-Bohadoor. — Les chasses de sir John. — Un gros homme et un petit éléphant.

Le plus facile seulement de l’ascension était fait ; le lendemain matin, nous fûmes effrayés du chemin qui nous restait à parcourir.

À partir de l’endroit où nous nous trouvions, la montagne se dresse en forme de pain de sucre et ressemble beaucoup au pic de Ténériffe. Elle ne présente plus à l’œil que des flancs nus, arides, sans végétation et d’une pente si rapide qu’il paraît impossible, au premier abord, qu’une créature humaine puisse jamais en atteindre le sommet. Les animaux des forêts eux-mêmes ne doivent pas dépasser les derniers arbres, les aigles et les vautours seuls sont les maîtres de ces hauteurs désolées.

Les renseignements et les indications du vieil Hindou nous devenaient vraiment indispensables. Le vieillard, pendant toute cette première partie de