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CHAPITRE XXII


Les deux villes de Canton. — Les factoreries. — L’intérieur de la maison de notre ami Fo-hop. — Grandes raisons à propos des petits pieds des Chinoises. — L’armée et le camp des braves.

Malgré tout le danger qu’il pouvait y avoir à sortir à cette époque et dans les circonstances d’alors des quartiers où séjournent d’ordinaire les Européens, j’étais bien décidé à profiter de l’obligeance de mon ami Fo-hop pour faire au moins le tour de la ville. Un intrigant qui se prétendait descendant de la dynastie des Ming, venait de soulever la province de Kwang-si ; son armée menaçait Canton ; un camp de troupes impériales avait été formé au nord de la ville. Je trouvais qu’une visite aux soldats du Céleste-Empire méritait bien qu’on risquât quelque chose. Et puis Fo-hop m’avait promis de me faire visiter sa maison dans l’intérieur de la ville chinoise, et, pour rien au monde, je n’aurais voulu