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CHAPITRE VI


Un rendez-vous à la grande pagode. — Les amours d’une bayadère.

Le lendemain, avant huit heures, sir John tambourinait à ma porte. L’amour l’avait éveillé de bonne heure. Depuis longtemps il était prêt, n’attendant plus que moi pour partir. Il était évident que le souvenir de sa belle conquête de la veille ne l’avait pas quitté d’un instant, et que les songes les plus agréables l’avaient bercé.

Plein de pitié pour ses souffrances amoureuses, dix minutes après je descendais dans la cour de l’hôtel.

Sir John s’était procuré deux petits chevaux tattoo qui avaient été sellés tant bien que mal, mais plutôt mal que bien, et il était déjà en selle, s’en prenant à sa pauvre monture, qui n’en pouvait mais, du retard où il croyait être.

L’hôtelier nous avait donné pour guide un de ses