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même au-devant de l’éclat que vous voulez provoquer.

Geneviève avait prononcé ces derniers mots avec une telle fermeté que Mourel en fronça le sourcil puis, après un instant de silence, il répondit :

— Soit mais j’ai hâte d’en finir ; quand et où vous retrouverai-je pour en terminer ?

— Oh ! quand vous voudrez, le plus tôt possible, mais pas ici !

— Je vous compromettrais ?

— D’abord ! De plus, vous ne pouvez venir chez moi, à Verneuil, vous le pensez bien.

— Pourquoi ? Je serais ravi de voir de près madame la duchesse Claude, votre fille, ma fille. Je ne l’ai aperçue que de loin et…

— Assez, ou je vous quitte, vous laissant absolument libre d’agir à votre guise ! Ma fille, vous m’entendez bien, ma fille vous est et doit vous rester étrangère.

— Alors où pourrai-je vous voir ?

— À Paris.

— Dans votre hôtel, 7, rue de Prony.

— Ah ! vous savez ?

— Je sais tout ce qu’il m’intéressait de connaître.

— Oui, rue de Prony, le soir. Dites-moi quel jour vous viendrez.

— Demain, à dix heures, si cela vous convient.

— Oui, demain, à dix heures. La porte du jardin, au n° 16 du boulevard extérieur, sera ouverte. Je vous attendrai dans le kiosque que vous trouverez de suite à votre droite, en entrant. Si vous le voulez, nous nous entendrons aisément.

— Je l’espère. C’est convenu, demain à dix heures, 16, boulevard de Courcelles.