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IX

VENGEANCE DE FEMME

Dès le lendemain de sa rupture avec mademoiselle Berthier, M. du Longpré écrivit à M. de Martry pour le prier de lui donner un rendez-vous. Cette lettre lui ayant été apportée par un domestique, le commandant répondit immédiatement au créole qu’il se tiendrait à ses ordres le jour même, vers quatre heures, rue du Cirque.

Cela fait, fort inquiet de la résolution prise par Gabrielle et désirant en parler à Paul en parfaite connaissance de cause, il se rendit rue de l’Est.

La jeune fille était seule, car, ainsi qu’elle en avait toujours eu le projet, pour éviter quelque démarche compromettante ou quelque indiscrétion de sa mère, elle lui avait persuadé que l’air des bords du Rhin lui était nécessaire, et celle-ci était partie depuis une dizaine de jours.

M. de Martry fut très-surpris de trouver made-