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Mme Guérin (de Pont-de-l’Arche), dressait le cou à la manière d’une pintade attaquée et lançait :

— Je ne vous comprends pas, Madame Buquet.

Et toute la table se divisait en deux camps. On sentait que ces gens-là allaient désormais passer la saison à se regarder en chiens de faïence.

— Surtout, ne dites rien… (page 59).
— Surtout, ne dites rien… (page 59).
— Surtout, ne dites rien… (page 59).

Le lundi matin, Mmes Toumyre et Buquet, Mlles Jacqueline, Yvonne et Mimi, MM. Pépin, Langelier et Xavier se retrouvaient dans le parc de l’hôtel.


XIV


— J’aurai une voiture pour emporter les provisions, avait déclaré Marie-Louise qui s’amusait beaucoup à l’idée du déjeuner sur l’herbe. Comme la plupart des Parisiennes et des soupeuses, elle adorait ces sortes de parties de plaisir champêtres.

Devant la grille du parc, — cet hôtel était admirablement situé entre la plage et la grand’route, — un petit tonneau attendait, coquettement attelé d’un double poney arqué sur les jarrets :