taines bornes la communication neceſſaire
pour contracter le mal, il faut
dit-il[1], habiter ſous le même Toict, boire,
manger, & coucher enſemble ; C’eſt ainſi
qu’on l’entend de la Contagion des
perſonnes. De tous ces raiſonnemens
il en tire cette maxime que la crainte
d’une communication mal entenduë
ne doit pas nous empêcher de faire nôtre
devoir : cette propoſition, dit-il,
n’eſt pas cenſurable ; cela eſt vrai,
mais celle qui la ſuit merite une ſevere
cenſure, les mauvais alimens
ſeuls ſemblent déclarer les veritables
fondemens de la peſte, & la terreur
qui la ſuit, les ſources inévitables de
la mortalité. C’eſt ici l’écho de Mrs.
Chicoyneau & Verny ; il ne fait que
répéter ce qu’ils ont dit : il pourſuit
dans le même ſtile les inconveniens
des préſervatifs de la fuite & du feu,
qui ſont le quatriéme chef ; on lui paſſera
celui-ci, pourveu qu’il nous accorde
le premier. Ce Medecin a eu
l’occaſion de faire valoir ſes maximes,
mais les ravages que la peſte
fait à Toulon nous les rendent toûjours
plus ſuſpectes.
Le traité du Medecin de la Mari-
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