de la bizarrerie de ſes ſymptômes[1],
s’opiniâtrent à ſoûtenir un paradoxe
auſſi extraordinaire, c’eſt vouloir dementir
l’experience, c’eſt compromettre
ſon honneur & celuy de ſa
profeſſion, c’eſt impoſer à la credulité
publique. Quand on toit ces
Médecins ramener tout au principe
de la peur, la donner pour unique
cauſe du mal, de ſa communicabilité,
de la mort des malades, & d’un nombre
infini de malades, raporter la
guériſon de tous les autres à un caractere
d’eſprit, ferme dans les perſonnes
même les plus timides & les
plus foibles par leur âge & par leur
ſexe, & faire entrer dans les cauſes
de ces guériſons la fermeté de ceux,
qui les traittoient. Quand on les voit,
dis-je, faire revenir à toutes les pages
d’un Livre ces mêmes idées, & les
mêmes manieres de les exprimer. Peut-on
ſe refuſer au legitime ſoupçon
que ces Médecins ne s’abandonnent
à leurs préventions ; ne pouſſons pas
plus loin cette reflexion, & contentons
nous de les renvoïer là-deſſus aux
agréables Lettres à la Ducheſſe.
Je paſſe ce qu’ils diſent des mau-
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