ſervations aient été conformes à celles
des autres, elles leur ſont tout-à-fait
contraires ; puiſqu’aucun d’eux
n’a approuvés les cinq claſſes des malades,
& encore moins la troiſiéme
compoſée de la premiere & de la ſeconde,
qui à ce qu’on dit, n’a jamais
exiſté que dans leur livre ; & qu’enfin
de tous ceux qui ont traité les
malades, aucun n’a éprouvé un ſuccès
favorable des purgatifs donnés
après l’émétique dans le cours de la
maladie, & encore moins des ptiſanes
laxatives avec le ſené. 2°[1]. Ils diſent
encore qu’ils ſe ſont conformés
aux intentions de l’Illuſtre Mr. Chirac
premier Medecin de S. A. R. On
ſait pourtant que par toutes ſes Lettres
il leur recommandoit de s’unir,
& de conferer avec les autres Médecins,
& qu’ils n’ont jamais daigné le
faire. 3°[2]. Ils avancent hardiment qu’ils
ont cru devoir rejetter la methode
d’extirper ces tumeurs (les Bubons)
qui étoit en uſage avant qu’ils entraſſent
dans cette Ville. Quoy que ce ſoit
un fait public & conſtant, que cette
méthode étoit inconnuë en cette Ville
avant leur arrivée, & qu’ils ſont
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de la peſte de Marſeille