ſervoit leurs droits, & que cet ordre
avoit été ſuivi en pluſieurs autres
occaſions, il ne s’agiſſoit plus
que de le faire agréer à Mr. de Marſeille ;
Mr. Eſtelle ſe chargea d’avoir
ſon agrément, & ſur la parole qu’il
leur en donna, ces Meſſieurs luy promirent
auſſi de s’y tenir.
Je ne ſçay néantmoins par quel évenement, la Lettre de Mrs. de S. Victor à Mr. de Langeron ne luy fut renduë que quelques jours après. Il entra pourtant dans leurs raiſons, & il les communiqua à Mrs. les Echevins, qui ne faiſant pas attention à la datte, regarderent cette Lettre de Mrs. de ſaint-Victor comme un manque de parole de leur part aux accords qu’ils avoient fait enſemble. Sur cela Mr. Eſtelle ſe porte une ſeconde fois à cet Abaïe pour ſe plaindre à ces Mrs., & leur marquer ſon reſſentiment de ce prétendu outrage. L’équivoque fut bien-tôt levé par l’inſpection de la datte de la Lettre anterieure à ſa premiere viſite & à l’engagement qu’ils avoient pris. Mrs. de ſaint-Victor s’étant juſtifiés auprés de Mr. Eſtelle luy renouvellerent