CHAPITRE V
Le 12 novembre 1852, le général de Castelbajac revint de Paris. Il était accompagné de la marquise de Castelbajac et de leur fils Gaston, âgé de dix-neuf ans, qui venait d’être nommé attaché d’ambassade. J étais bien aise dans des circonstances aussi difficiles de voir alléger ma responsabilité.
Mon excellent ami M. Léon Noël, sous-directeur à la direction politique du ministère des affaires étrangères, m’écrivit à cette occasion : « Vous avez dû voir avec plaisir qu’au département on vous savait gré de vos excellentes informations. Je suis vraiment au regret que le général reparte et que votre intérim se trouve avoir si peu duré, mais du moins vous en aurez fait assez bon emploi pour pouvoir vous dire qu’il vous aura proSté, quelque court qu’il ait été.