survécu quelque temps à la fin de ce mouvement dans la région du Plateau central ; mais la chronologie géologique de cette dernière région ne peut s’éclairer de celle qu’on croit établir pour le Sud de la Scandinavie et les arguments archéologiques doivent prendre le pas quand il s’agit de l’ancienneté des civilisations.
Ce n’est pas ici que je puis m’étendre sur les rapports du glozélien avec d’autres divisions de la préhistoire ; mais je crois que les vingt siècles admis par moi entre le glozélien et l’apparition du bronze, comprenant le néolithique et l’âge du cuivre, qui se confondent en partie, ne constituent pas un espace de temps trop resserré. Comme le progrès humain, semblable à une pierre qui tombe, suit une marche de plus en plus rapide, chaque période industrielle que l’on distingue doit être plus courte que la précédente, ce qui est vrai aussi, semble-t-il, des grandes époques géologiques, où il n’est question que des enchaînements du monde animal avant l’homme. La durée immense que quelques savants ont attribuée au néolithique me semble une simple illusion. La chronologie