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GLOZEL


Un humoriste, en 1927, eut l’idée amusante de figurer deux chemineaux, chassés par une averse sous l’arche d’un pont. L’un d’eux s’assied sur un banc de pierre et se prend la tête dans les mains. — « Qu’as-tu donc, mon vieux ? Tu as l’air bien tourmenté ? » — « Oh ! oui, c’est ce problème de Glozel ! »

Sous les ponts, dans les Académies, dans les salons, les thés, les collèges, à la Bourse, au Palais, au Parlement, il y eut, pendant cette année, deux partis que l’on appela les glozéliens et les anti-glozéliens. On échangeait des arguments, parfois aussi des injures. Quand la conversation languissait quelque part, il suffisait du nom de Glozel pour la ranimer.