Page:Reinach - Glozel.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ou ts en Asie Mineure) se retrouvent à Glozel, ce qui ne peut être l’effet du hasard. Nombre de signes bizarres, qui paraissent dans les alphabets moins usités de la Grèce et de l’Italie, sont absolument inexplicables par les signes phéniciens, mais le sont en partie par ceux de Glozel.

Le fait que l’écriture glozélienne, dans la mesure où nous la connaissons, ne représente pas, tant s’en faut, toute la paléographie néolithique, ressort des inscriptions trouvées en 1894 et en 1927 à Alvao, au N.-E. du Portugal. Ces inscriptions, longtemps qualifiées de faux, aujourd’hui remises en honneur, ont des caractères importants, en communs avec celles de Glozel, notamment un usage abondant des points (qui ne peuvent être des marques de ponctuation), mais offrent aussi des signes que Glozel ne connaît pas. Leurs affinités avec les inscriptions ibériques plus tardives sont évidentes, mais, là encore, il y aurait des différences à signaler. L’inscription de 4 signes gravés sur l’anneau de schiste de Montcombroux (Allier) offre un caractère en forme d’ancre qui existe en Grèce, et