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la chaleur, est remplacé par le cerf, errant dans de vastes forêts ; le mammouth a disparu.

Que deviennent alors les hommes ?

Avec plus ou moins de réserves — car des savants comme Broca pensèrent toujours autrement — on enseigna que l’homme, comme le mammouth et le renne, n’avait pu s’accommoder du climat doux, qu’il s’était éteint ou avait émigré vers le nord-est (Russie et Sibérie). Dans cette France presque dépeuplée étaient arrivés, après une période de transition misérable, des tribus orientales, asiatiques, amenant avec elles les animaux domestiques, les céréales, la pierre polie, la poterie — d’autres ajoutaient : les idées religieuses et le culte des morts. Mais ces néolithiques ne connaissaient pas les arts plastiques qu’avaient pratiqués avec succès leurs prédécesseurs, et ils ignoraient l’écriture que les Phéniciens et les Grecs, hardis navigateurs, n’introduisirent dans l’ouest de l’Europe que vers l’an 600 avant notre ère.

Voilà donc le troisième moyen et le plus scientifique par lequel les « orientalistes » crurent annu-