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Waters, me reconnaissez-vous ?… (Page 91.)


jectures, je résolus de l’ouvrir sur-le-champ. Eu deux tours de main j’eus arraché la toile qui l’enveloppait.

Je n’ai pas besoin de vous dire à quel procédé j’eus recours ; c’était toujours le même. Je coupai une planche en travers et j’arrachai les deux fragments qui résultaient de la section.

Je fus quelque temps avant de pouvoir deviner quel genre d’articles contenait cette nouvelle caisse ; mais quand j’eus réussi à en détacher un, j’en reconnus la nature. C’étaient des chapeaux de femmes garnis de fleurs, de plumes et de rubans.

Quand j’eus disposé des chapeaux, je grimpai dans la caisse vide avec l’intention d’en faire sauter le couvercle. Préalablement j’essayai de reconnaître ce qu’il y avait au-dessus. Pour cela, j’introduisis mon couteau dans une fente du couvercle ; il entra jusqu’au manche dans une substance molle et peu résistante qui ne ressemblait en rien au bois. Ce n’était certainement point de la toile dans laquelle mon couteau aurait pu pénétrer aussi facilement ; cette certitude me causa un grand soulagement. En somme, je n’avais pas la moindre idée de ce que ce pouvait être. Quoi que ce fût, il me paraissait peu probable d’y trouver un sérieux obstacle, et, sous cette impression favorable, je me mis en mesure d’enlever les planches qui formaient le couvercle de la boite à chapeaux.